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🎄🌟 Yule, ou le sabbat du solstice d’hiver â„ïžđŸ•Żïž

DerniĂšre mise Ă  jour : 31 mai

Tout d’abord, je m’excuse pour mon retard, mais ces derniers temps, j’ai Ă©tĂ© un peu occupĂ©e, donc oui, j’aurais dĂ» poster cet article plutĂŽt avant NoĂ«l, mais j’espĂšre que la lecture vous fera tout de mĂȘme plaisir.


Alors que dans le monde entier, de nombreuses personnes fĂȘtent NoĂ«l, d’autres cĂ©lĂšbrent la fĂȘte de Yule. C’est ainsi que l’on nomme les cĂ©lĂ©brations du sabbat du solstice d’hiver. Dans le folklore nordique et dans le paganisme, c’est une fĂȘte qui joue un rĂŽle important. Elle est riche en symbolisme et en traditions.


Dans l’hĂ©misphĂšre Nord, le solstice d’étĂ© (19-22 juin) marque le jour le plus long de l’annĂ©e, le solstice d’hiver (20-23 dĂ©cembre) marque, quant Ă  lui, la nuit la plus longue.


I. La signification du mot Yule :


Yule est cĂ©lĂ©brĂ© au solstice d’hiver, quand la nuit est si longue que l’on a l’impression que les tĂ©nĂšbres ont tout englouti. Le mot « solstice » (en latin : « Solsticium »– sol = soleil et statum = se tenir) signifie « soleil immobile ».

Le mot yule vient du vieux narrois « jĂłl », que l’on prononce « youl ». Cependant, c’est une fĂȘte bien plus ancienne que le mot lui-mĂȘme. La signification semble s’ĂȘtre perdue avec le temps. Certains linguistes suggĂšrent que le mot est liĂ© Ă  l’islandais « hjĂłl » ou du danois / norvĂ©gien / suĂ©dois « hjul » qui signifie « roue », qui pourrait faire rĂ©fĂ©rence Ă  la roue solaire « sĂłl hjĂłl / solhjul ».


Mais à quelle date célÚbre-t-on ce solstice ?


Lors de Yule, on fĂȘte le retour de la lumiĂšre. Cela peut paraĂźtre contradictoire puisqu’il s’agit de la nuit la plus longue, mais elle marque aussi le dĂ©but du rallongement des journĂ©es. On passe donc des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre, c’est pour cela que ce sabbat est parfois appelĂ© « nouvel an solaire ».

Les Ă©nergies liĂ©es Ă  cette fĂȘte sont : le renouvellement, la rĂ©gĂ©nĂ©ration, la prospĂ©ritĂ© et la guĂ©rison. La date varie selon les annĂ©es, entre le 20 et le 23 dĂ©cembre, mais certaines personnes le fĂȘtent gĂ©nĂ©ralement le 21 dĂ©cembre, afin de se faciliter les choses.



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II. L’origine de la fĂȘte de Yule


Cette fĂȘte trouve ses origines dans les anciennes traditions nordiques et celtiques.

Chez les Vikings, « jĂłl » Ă©tait la fĂȘte du solstice d’hiver qui durait au moins deux semaines, voire plus.

Les paĂŻens cĂ©lĂ©braient le moment oĂč le soleil atteignait son point le plus bas et commençait Ă  remonter, symbolisant la renaissance du soleil. La lumiĂšre, le feu et les festins Ă©taient des Ă©lĂ©ments centraux de cette fĂȘte.

Les rites pratiquĂ©s lors de ce sabbat avaient une portĂ©e magique et Ă©taient destinĂ©s Ă  s’attirer les faveurs des dieux. D’aprĂšs certains historiens, cela incluait des sacrifices aux dieux et aux ĂȘtres surnaturels, voire mĂȘme aux dĂ©funts. Les anciens Scandinaves rendaient hommage au dieu Odin.

D’ailleurs, de nombreux aspects de la fĂȘte de NoĂ«l sont inspirĂ©s des traditions de cette fĂȘte paĂŻenne. L’Église a converti les anciennes fĂȘtes plutĂŽt que les supprimer.


Mais comment les Vikings célébraient-ils Yule ?


La fĂȘte de Yule occupait une place trĂšs importante dans les cĂ©lĂ©brations vikings. Les jours consacrĂ©s Ă  ce sabbat Ă©taient rythmĂ©s par divers rituels symboliques.

Ils se rendaient en forĂȘt Ă  la recherche d’un beau sapin pour le dĂ©corer dans leur foyer. Ce n’est pas sans rappeler les traditions de NoĂ«l, n’est-ce pas ? Quand un viking ramenait son arbre de Yule, il y gravait des runes, demandant aux dieux d’entendre leurs priĂšres et leurs souhaits.



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Ils allaient ensuite chercher une bĂ»che destinĂ©e Ă  brĂ»ler durant des jours, les flammes Ă©loignant les tĂ©nĂšbres et appelant le retour de la lumiĂšre (elle Ă©tait dĂ©corĂ©e). Aujourd’hui, nous avons toujours la bĂ»che Ă  NoĂ«l, mais plus sous la mĂȘme forme.

La bĂ»che et l’arbre de Yule sont restĂ©s des choses importantes que l’on retrouve dans nos cĂ©lĂ©brations de NoĂ«l aujourd’hui.


Mais Yule a aussi ses traditions bien Ă  elle.

Parfois (et c’est encore le cas aujourd’hui), certains fabriquaient un bouc en paille appelĂ© « le Julbock », mais c’est surtout liĂ© Ă  la culture nordique. Il Ă©tait dĂ©corĂ© et il reprĂ©sentait les boucs qui tiraient le char de Thor : Tanngrisnir et TanngnjĂłstr. C’est toujours un symbole fort aujourd’hui, comme en SuĂšde oĂč l’on Ă©rige un Julbock gĂ©ant dans la ville de GĂ€vle, chaque annĂ©e.

Les jeunes hommes vikings qui voulaient rendre hommage Ă  Thor se dĂ©guisaient en bouc et visitaient les foyers du village. C’est sans doute l’origine de Krampus. Thor Ă©tait une figure importante pour les Scandinaves. On disait qu’il parcourait le ciel sur son char et descendait dans les foyers par la cheminĂ©e. Ça ne vous rappelle pas le voyage effectuĂ© par le PĂšre NoĂ«l ?


III. Entre folklore et bestiaire :


L’image de ce vieil homme barbu vĂȘtu de rouge traversant le ciel sur son traĂźneau rempli de cadeaux est dans l’esprit de nombreuses personnes. Mais s’agit-il d’une tradition ancestrale ?

Cette figure ne s’est dĂ©finitivement ancrĂ©e qu’au XXe siĂšcle. Les ĂȘtres merveilleux personnifiant l’hiver, gĂ©nĂ©reux donateurs au cƓur de la saison froide, sont trĂšs nombreux. Ils ont des particularitĂ©s en fonction des pays et des rĂ©gions. On peut distinguer plusieurs catĂ©gories. Chacun de ces ĂȘtres est ambivalent avec une dualitĂ© sous la formes de rĂ©compenses et punitions :


  1. les personnages bibliques et les saints,

  2. les vieillards de l’hiver,

  3. les fĂ©es – sorciĂšres

  4. les lutins et les esprits de la maison.


Tous ces personnages ont une double fonction :

  • Ă©duquer les jeunes gĂ©nĂ©rations,

  • exorciser les craintes de l’hiver.


  1. Le PÚre Noël :


    Ce personnage serait tirĂ© de Saint-Nicolas, fĂȘtĂ© le 6 dĂ©cembre. Il s’agirait de Nicolas de Myre, un riche Ă©vĂȘque turc qui, pendant la nuit, allait distribuer des cadeaux et de la nourriture aux pauvres. Il a Ă©tĂ© canonisĂ© par l’Église, quand celle-ci cherchait Ă  convertir les personnages des fĂȘtes paĂŻennes par des saints. Et c’est ainsi que Saint-Nicolas est devenu une fĂȘte religieuse populaire dans de nombreux pays.

    Avec la réforme protestante, les Hollandais transformÚrent Saint-Nicolas en personnage semi-laïc « Sinter Klaas » et gardÚrent la distribution de cadeaux. Le nom « Santa Klaus » est une déformation du mot « Sinter Klaas ».

    Si vous souhaitez en savoir plus sur l’origine du PĂšre NoĂ«l, je vous invite Ă  lire l’article du site Geo.


  2. Les personnages de l’ombre :


    1. Le pÚre Fouettard :


      Saint-Nicolas est souvent accompagnĂ©e d’un personnage inquiĂ©tant : le cĂ©lĂšbre PĂšre Fouettard. Il est souvent reprĂ©sentĂ© avec une apparence repoussante, vĂȘtu de noir avec de grandes bottes. Il traĂźne avec lui des fouets et des chaĂźnes avec lesquels il fait beaucoup de bruit.

      Saint-Nicolas rĂ©compense les enfants sages, alors que le PĂšre Fouettard s’occupe des enfants dĂ©sobĂ©issants en leur dĂ©posant un charbon ou un martinet.


    2. Les croquemitaines :


      Les croquemitaines endossent le mĂȘme rĂŽle que le PĂšre Fouettard. Ils sont utilisĂ©s en guise de menace par les parents pour obtenir l’obĂ©issance de leurs enfants. Il y a une valeur morale qui perdure lors de ce solstice. C’est dans ce sens que l’on comprend la prĂ©sence de ces personnages sombres qui accompagnent la figure lumineuse de la fĂȘte.


    3. Le Krampus :



      Copyright 2024 Warner Bros. Entertainment Inc. (Red One)
      Copyright 2024 Warner Bros. Entertainment Inc. (Red One)


      Il s’agit de personnages de la pĂ©riode de l’Avent. Le Krampus est le double malĂ©fique du saint Nicolas en pays germaniques.

      Le premier récompense les enfants sages, alors que cette créature mi-chÚvre (mi-bouc) et mi-démon frappe les enfants désobéissants à coups de fouets ou de chaßnes rouillées.

      Le mot « Krampus » vient du haut-allemand « krampen », signifiant « griffes » ou « quelque chose de flétri, desséché et sans vie ».

      Ce monstre légendaire fait partie de la tradition de Noël en Allemagne depuis des siÚcles.

      Aujourd’hui, dans certains pays comme l’Autriche, l’Allemagne, la Hongrie, la SlovĂ©nie et en RĂ©publique tchĂšque, il est cĂ©lĂ©brĂ© le 6 dĂ©cembre. Des hommes se dĂ©guisent en Krampus et envahissent les rues pour le « Krampuslauf ».


    4. Les Silversterchlausen :


      En Suisse, le 31 dĂ©cembre se tient une coutume, les Silvesterchlausen. À la Saint-Sylvestre, les rues sont envahies par des personnes masquĂ©es et costumĂ©es qui dĂ©filent Ă  travers les villages. Il y a les « beaux » et les « vilains » qui reprĂ©sentent la lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres.


    5. Les fées-sorciÚres :


      Dans de nombreux folklores, les femmes sont des figures importantes, les bienfaitrices de l’hiver. Elles sont le plus souvent ĂągĂ©es, les cheveux blancs, avec des vĂȘtements en lambeaux, se dĂ©plaçant seules parfois en volant.

      On retrouve chez elles la mĂȘme ambivalence que chez leurs homologues masculins.

      En France, nous avons la tante Arie (Tantairie) en Franche-Comté et les trotte-vieilles en Haute-Savoie. En Italie, nous avons la Befana. En Russie, nous avons la Babouchka.

      Et en Terre Nordique, dans les montagnes islandaises, nous avons Gryla.



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      Selon la lĂ©gende, Gryla Ă©tait une ogresse et une gĂ©ante vivant dans les montagnes. Elle descendait Ă  l’approche de NoĂ«l, Ă  la recherche d’enfants pas sages, afin de constituer l’ingrĂ©dient principal de son plat prĂ©fĂ©ré : le ragoĂ»t d’enfants turbulents.


      Remontant au XIIIe siÚcle, elle connut bon nombre de variations, mais elle fut vraiment associée à Noël 400 ans plus tard, quand elle devint la mÚre des 13 Yuletide Lads, soit les 13 pÚres Noël du folklore islandais.


    6. Les lutins farceurs et les esprits du foyer :


      Dans le folklore nord-européen, les lutins, elfes, nains et esprits sont nombreux. Ils peuvent faire preuve de générosité, mais aussi se montrer exigeants et facétieux.


      En SuÚde, nous avons le Jultomte (le petit homme de Jul), il se déplace de maison en maison sur son bouc pour déposer des jouets et des friandises aux enfants.


      En Islande, la saison de Yule est marquĂ©e par l’apparition des JĂłlasveinar (les Yuletide Lads). Ces 13 lutins sĂšment la panique dans les foyers. Ce sont les fils de Gryla (citĂ©e plus haut). Les uns aprĂšs les autres, ils hantent les maisons des Islandais entre le 12 dĂ©cembre et le 6 janvier.



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      Je vous les prĂ©sente dans l’ordre :


      • Stekkjastaur (HarcĂšlemoutons – le Balourd de la bergerie) : du 12 au 25 dĂ©cembre,

      • Giljagaur (Ravineur - Grand dadais du caniveau) : du 13 au 26 dĂ©cembre,

      • StĂșfur (Courtaud) : du 14 au 27 dĂ©cembre,

      • Thvörusleikir (LĂšchecuillĂšre – LĂ©cheur de cuillĂšre) : du 15 au 28 dĂ©cembre,

      • Pottaskefill (Grattepot – Racleur de pot) : du 16 au 29 dĂ©cembre,

      • Askasleikir (LĂšchebol – LĂ©cheur de bol) : du 17 au 30 dĂ©cembre,

      • Hurðaskellir (Claqueporte – Claqueur de portes) : du 18 au 31 dĂ©cembre,

      • SkyrgĂĄmur (Gobeyahourt – Gobeur de yaourt) : du 19 dĂ©cembre au 1er janvier,

      • BjĂșgnakrĂŠkir (Chipesaucisse – Chipeur de saucisses) : du 20 dĂ©cembre au 2 janvier,

      • GluggagĂŠgir (ZieutefenĂȘtre – Mateur aux fenĂȘtres) : du 21 dĂ©cembre au 3 janvier,

      • GĂĄttaĂŸefur (Renifleporte – Sniffeur aux portes) : du 22 dĂ©cembre au 4 janvier,

      • KetkrĂłkur (Crocheviande – Crochet Ă  viande) : du 23 dĂ©cembre au 5 janvier,

      • KertasnĂ­kir (Volebougie – Mendiant de chandelles) : du 24 dĂ©cembre au 6 janvier.


      Non seulement Gryla a 13 enfants malicieux, mais elle a aussi un énorme chat noir, le Jólakötturinn ou Jólaköttur (le Chat de Yule en islandais).



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      L’animal se promĂšne dans la neige Ă  Yule, s’attaque et dĂ©vore toute personne qui n’a pas reçu un vĂȘtement neuf pour le rĂ©veillon. Il semble moins altruiste que ses congĂ©nĂšres. Cependant, il semblerait que cette lĂ©gende fut créée pour inciter les gens (et surtout les enfants) Ă  travailler. Dans le folklore islandais, les travailleurs assidus reçoivent des vĂȘtements neufs en rĂ©compense, alors que les paresseux sont confrontĂ©s au chat de Yule, puisqu’ils ne sont pas protĂ©gĂ©s par de nouveaux vĂȘtements.


      Aujourd’hui, la lĂ©gende du chat de Yule encourage la gĂ©nĂ©rositĂ© et l’esprit de don. Il souligne aussi les valeurs du travail et du soutien de la communautĂ© pendant la saison des fĂȘtes.



      Si vous souhaitez que je fasse des articles sur le folklore de certains pays, n’hĂ©sitez pas Ă  le dire en commentaires, merci.


    VI. Comment fĂȘte-t-on Yule aujourd’hui ?


    Avant tout, je dirais que chacun le cĂ©lĂšbre Ă  sa façon. Il n’y a pas de protocole. C’est selon ces croyances, ses convictions et son ressenti.

    C’est avant tout une pĂ©riode de repos oĂč l’on peut mĂ©diter sur ce qu’on veut semer pour l’annĂ©e Ă  venir, accueillir les rĂȘves que l’on veut voir se concrĂ©tiser.


    Pour ma part, lors de cette pĂ©riode, dans un premier temps, je me pose et je fais le bilan de l’annĂ©e. Je rĂ©flĂ©chis Ă  mes souhaits et Ă  mes projets pour l’annĂ©e Ă  venir. Ensuite, je dĂ©core ma maison dans l’esprit des festivitĂ©s, en crĂ©ant essentiellement mes dĂ©corations. J’allume des bougies. Je prends du temps en famille et avec mes amis, en me remĂ©morant les choses qui nous ont marquĂ©es et leur disant combien je les aime. De plus, je prĂ©pare et j’emballe les cadeaux. J’essaye, au maximum, de faire des cadeaux faits mains, ce que je n’ai pas pu faire cette annĂ©e, faute de temps).


    Une chose que j’aimerais mettre en place, l’annĂ©e prochaine, c’est de trouver et lire des contes de Yule et de l’hiver.



    Et toi : comment cĂ©lĂšbres-tu les fĂȘtes de fin d’annĂ©e ? Es-tu plutĂŽt NoĂ«l avec ses guirlandes et ses chants traditionnels, ou Yule avec ses rituels paĂŻens et son retour de la lumiĂšre ? Peut-ĂȘtre que tu as d’autres traditions bien Ă  toi ?


    J’adorerais dĂ©couvrir tes habitudes, tes petits rituels et ce qui rend cette pĂ©riode magique Ă  tes yeux.


    Alors n’hĂ©site pas Ă  partager en commentaire. Je te souhaite de trĂšs belles fĂȘtes, pleines de lumiĂšre, d’amour
 et de magie. ✹



    Sources :

    – les sites :

    - https://www.vikings.fr/fete-de-yule/

    - https://horde-viking.com/blogs/blog-viking/yule

    - https://www.clefsdharmonie.fr/le-sabbat-de-yule/

    - https://www.lenlumineur.com/scriptorium-yule-noel-paien.html

    - https://www.geo.fr/histoire/dou-vient-lhistoire-du-pere-noel-207102

    - https://fr.tyrol.com/loisirs/culture/traditions/demoniaques-krampus-et-perchten

    - https://www.ca-valse-a-vienne.com/krampuslauf-perchtenlauf/

    - https://www.nationalgeographic.fr/histoire/noel-culture-populaire-qui-est-krampus-la-creature-legendaire-qui-punit-les-enfants

    - https://www.letemps.ch/societe/krampus-gryla-befana-folklore-visiteur-inquietant

    - https://www.cogestim.ch/blog/traditions-de-lavent-connaissez-vous-les-yule-lads-et-le-nisse/

    - https://www.letemps.ch/culture/islande-un-chat-devore-enfants-ne-recoivent-dhabits-noel

    - https://skjalden.com/fr/le-mysterieux-chat-de-yule-dislande/

    - https://dailygeekshow.com/chat-yule/

    – livre :

    - Yule, Collection Grimoires des sabbats - Ketty Orain-Ferella – Éditions DanaĂ©




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