🔥 Pourquoi Thunderbolts m’a séduite : un voyage imprévisible & émotionnel
- Lily Purple Cat
- 5 mai
- 18 min de lecture
Dernière mise à jour : 1 juin
Je suis récemment allée voir Thunderbolts** et franchement ? J’ai pris une claque, dans le bon sens.
Si tu t’attends à la recette classique du MCU, tu risques d’être surpris·e. Ici, on sort clairement des sentiers battus : personnages bancals, ambiance plus sombre, et surtout, une vraie plongée dans la tête d’anti-héros paumés mais attachants.
Et tu sais quoi ? J’ai adoré chaque minute.
Dans cet article, je vais t’expliquer pourquoi j’ai adoré Thunderbolts* et en quoi ce film sort du lot dans un univers souvent dominé par des super-héros lisses et trop parfaits.
Pas de panique si t’as pas encore vu le film : je commence par une zone sans spoilers, histoire de te partager mes premières impressions en toute tranquillité. Ensuite, on passera à une section avec spoilers pour que je puisse te dire ce qui m’a bluffée (et ce qui m’a un peu moins emballée), avec quelques scènes qui m’ont littéralement retourné le cerveau.
Alors, t’es prêt·e à plonger dans l’univers un peu tordu de Thunderbolts* avec moi ? C’est parti. ⚡️
🌀 Première partie : Sans spoilers
Thunderbolts*, c’est le 36e film du MCU (oui, déjà !), et il vient clore la phase 5 avec un sacré panache.
Réalisé par Jake Schreier, le film rassemble un casting de folie : Florence Pugh, Sebastian Stan, Lewis Pullman, David Harbour, Olga Kurylenko, Wyatt Russell, Hannah John-Kamen, Julia Louis-Dreyfus et Geraldine Viswanathan. Une vraie dream team… un peu déglinguée, certes, mais diablement charismatique.
Côté durée, compte 2 h 06 de montagnes russes émotionnelles et de bastons stylées.
📜 Résumé de l’intrigue :
"Marvel Studios rassemble une équipe d’anti-héros peu conventionnels : Yelena Belova, Bucky Barnes, Red Guardian, Ghost, Taskmaster et John Walker.Piégés dans un plan bien tordu orchestré par Valentina Allegra de Fontaine, ces laissés-pour-compte désabusés sont forcés de participer à une mission à haut risque. Pour s’en sortir, ils devront plonger dans les zones d’ombre de leur passé.Ce groupe dysfonctionnel pourra-t-il trouver un semblant de cohésion… ou est-ce déjà trop tard pour la rédemption ?"
En gros, imagine une thérapie de groupe explosive, où chacun traîne sa dose de trauma… sauf qu’au lieu de parler, ils dégainent. 💥
Ce film marque un vrai tournant dans le MCU. Avec une tonalité plus sombre et mature, Thunderbolts* tranche net avec les productions Marvel habituelles. Ici, pas de blagues toutes les deux minutes ni de méchants caricaturaux : le film prend le temps de poser ses personnages, de creuser leurs traumas, leurs fragilités, leurs zones d’ombre.
Et franchement, c’est ce qui m’a le plus accrochée. Tu sens que chaque perso a son fardeau, ses cicatrices, ses addictions ou son besoin de réparation. Il est question de rédemption, de solitude, de dépression, mais aussi de ce besoin humain de lien, d’un regard, d’un geste qui dit "je te comprends".
Visuellement, c’est soigné, stylisé sans être tape-à-l’œil, avec des séquences d’action qui claquent, mais surtout, qui servent le propos. Le casting ? Solide. Chaque acteur donne à son perso une vraie profondeur, sans forcer.
Ce que tu penses être une mission musclée de plus se transforme vite en road trip émotionnel. Une sorte de quête intérieure, où chaque membre de l’équipe est obligé de se confronter à lui-même autant qu’aux autres. Et c’est là que Thunderbolts* sort du lot : ce n’est pas l’action qui est au centre, mais la psychologie, les interactions, les non-dits.
Le film réussit à mélanger avec brio action percutante, personnages complexes (et souvent moralement ambigus) et une ambiance plus sombre que ce à quoi le MCU nous a habitués.
Ce qui m’a vraiment scotchée, c’est la dynamique de groupe. Pas juste une team jetée ensemble pour remplir un quota : ici, chaque membre a du poids, un vécu, des failles. Tu sens qu’ils ont une histoire, qu’ils ne sont pas là par hasard. Et surtout, l’écriture prend le temps de construire leurs liens, leurs tensions, leurs moments de vulnérabilité. C’est ça qui donne au film une véritable âme.
La mise en scène ? Ultra nerveuse, tendue, super efficace. Les scènes d’action claquent sans être gratuites, et surtout, elles sont chargées d’enjeux émotionnels. Tu ne regardes pas juste des explosions stylées : tu ressens ce que ça coûte aux persos.
Visuellement, c’est un vrai régal pour les yeux. La colorimétrie sombre, la lumière travaillée, les plans serrés sur les visages… tout accentue ce côté plus réaliste, plus cru, presque introspectif. Chaque scène a une densité, une gravité qu’on voit rarement dans le MCU.
Bref, Thunderbolts* n’est pas un film de super-héros classique. C’est un film qui te parle de culpabilité, de choix, de réparation. Un film qui ose, qui surprend, et qui m’a vraiment bluffée.

🔥Deuxième partie : Attention, spoilers à l’horizon !
🧠 Une galerie de personnages au passé torturé
Ce qui fait la vraie force de Thunderbolts* ? Son casting de persos cramés de l’intérieur. On est loin des super-héros classiques façon Captain America ou Thor. Ici, on te propose une équipe d’anti-héros, chacun avec ses cicatrices, ses traumas et ses zones d’ombre.
Ouais, il y a une intrigue globale, mais franchement, le cœur du film, c’est ce qui se passe entre eux, dans leurs non-dits, leurs doutes, leurs clashes. Et là-dessus, les acteurs se donnent à fond, chacun apporte sa vibe unique, son intensité, son faille.
Yelena Belova (incarnée par Florence Pugh) ? Magnétique. Tu ressens chaque fissure en elle, ce besoin viscéral de trouver sa place, tout en refusant de paraître faible. Elle joue sur le fil entre carapace dure et émotion à fleur de peau, et c’est justement cette ambivalence qui m’a touchée de ouf. Mais ce qui m’a vraiment retournée, c’est sa relation avec Red Guardian. Leur duo ? Un cœur battant du film. La scène où Red Guardian parle après son combat contre Sentry ? 💔 C’est pas juste un moment badass. C’est un aveu d’amour paternel, de fatigue, de culpabilité… Et franchement, ça m’a rappelé des trucs très perso : ces moments où tu sens que malgré les fêlures, quelqu’un reste là pour toi, même si c’est bancal, même si c’est trop tard pour certaines choses.
Le lien entre Yelena et Bob (Red Guardian) m’a vraiment frappée : deux êtres cabossés, mais qui essaient, malgré tout. Et cette tendresse cachée sous des tonnes de sarcasme ou de maladresse… c’est ce genre de détail qui donne à Thunderbolts* une profondeur rare dans le MCU.
Alexei Shostakov, alias Red Guardian (incarné par David Harbour), apporte une vraie bouffée d’air dans l’équipe… mais ne t’y trompe pas : son humour cache un fond de mélancolie. C’est pas juste le "rigolo de service". Ce gars, c’est un guerrier fatigué, un ancien héros soviétique qui vit un peu dans ses souvenirs glorieux, mais qui sent bien que le monde a changé sans lui.
Et c’est là que c’est touchant : sous sa bravoure naïve et son côté "papa lourd mais attendrissant", tu sens poindre une vraie vulnérabilité, presque douloureuse. Il fait le malin, il balance des blagues, il bombe le torse… mais à l’intérieur, c’est un homme usé, qui a juste envie d’être utile encore un peu, de retrouver une famille. Ce décalage constant entre ce qu’il veut montrer et ce qu’il ressent vraiment, c’est ce qui lui donne autant de relief.
Et franchement, dans un MCU souvent très calibré, avoir un personnage aussi humain, aussi touchant dans sa maladresse, ça fait un bien fou.
John Walker, alias U.S. Agent (joué par Wyatt Russell), est un perso super fascinant parce qu’il incarne une version beaucoup plus humaine et imparfaite du rêve américain. À l’inverse de Steve Rogers, héros quasi idéal et symbole d’espoir, Walker, lui, est impulsif, parfois violent, et surtout en pleine lutte intérieure.
Ce contraste rend son personnage hyper complexe : il veut faire les choses bien, mais il est rongé par la colère, le ressentiment et un énorme besoin de validation. Après avoir été rejeté comme Captain America, il sombre dans une sorte de dépression, perdu entre la perte de repères et le poids lourd des attentes autour de lui.
Ce n’est pas un héros “pur” : c’est un homme brisé qui, malgré tout, continue à avancer. Il cherche à prouver qu’il a encore de la valeur, quitte à faire des choix parfois moralement ambigus. Ce côté-là le rend vraiment vrai, loin du cliché du super-héros parfait.
Bucky Barnes, incarné par Sebastian Stan, m’a un peu déçue dans ce film. Je l’ai trouvé sous-exploité, surtout vu tout le passé riche et complexe qu’il a dans le MCU.
Dans ce groupe d’anti-héros, il reste un peu en retrait par rapport aux autres, et son arc narratif aurait clairement mérité beaucoup plus de profondeur.
Dans un film qui met en avant des personnages aussi nuancés et torturés, son rôle fait un peu figure de secondaire.
Franchement, j’aurais kiffé voir un développement plus poussé de ses déchirements internes et de son influence sur la dynamique du groupe.
Ghost, jouée par Hannah John-Kamen, qui avait montré une certaine vulnérabilité dans Ant-Man and the Wasp, semble ici un peu oubliée, reléguée au simple rang de membre de l’équipe.
On n’explore pas vraiment son passé ni ses motivations, ce qui crée un vrai déséquilibre dans le film.
Du coup, certains persos secondaires comme elle restent trop dans l’ombre, et ça fait un peu dommage.
Taskmaster, incarnée par Olga Kurylenko, avait tout pour être un perso clé.
Avec ses pouvoirs de mimétisme, son potentiel était énorme, mais malheureusement, elle est vite zappée dans le film.
Le scénario ne prend pas le temps de vraiment explorer son personnage, et c’est vraiment dommage.
Bob / Sentry / Void, joué par Lewis Pullman, est un perso super fascinant.
Son combat interne entre ses deux identités — Sentry et Void — résonne grave, ça m’a fait penser à mes propres luttes de solitude et de rédemption.
Il est vraiment touchant dans sa solitude et sa mélancolie.
L’écriture de son perso est soignée et nuancée, et la dualité avec The Void est super bien amenée, sans en faire trop niveau explications.
Son costume de Sentry déchire, un vrai boulot visuel qui reflète son instabilité et sa puissance.
Franchement, c’est une vraie surprise — autant dans l’écriture du perso que dans le design et les effets spéciaux.
Pour toi qui ne connais pas trop Sentry (Robert Reynolds), c’est l’un des super-héros les plus complexes de l’univers Marvel. Il est apparu pour la première fois dans The Sentry #1 en 2000.
C’est un héros ultra puissant, presque omnipotent, mais avec une personnalité déchirée. Sentry, c’est l’alter ego de Robert Reynolds, un mec dont la vie et l’esprit sont fracturés par la dualité de ses pouvoirs.
À son apogée, il est quasi un dieu parmi les hommes, mais son pire ennemi, c’est lui-même : The Void, la manifestation de ses ténèbres intérieures, une entité maléfique qu’il doit sans cesse contrôler.
Cette dualité fait de lui un perso à la fois fascinant et tragique. Il cherche constamment à trouver un équilibre entre ses moments de grandeur et ses périodes de folie.
Dans Thunderbolts, cette dualité est bien montrée à travers les scènes où Bob/Sentry/Void oscille entre espoir et destruction, ce qui rend ce perso particulièrement poignant.
J’ai été profondément émue par la relation entre Yelena et son père, Red Guardian. Une scène en particulier m’a fait monter les larmes aux yeux, me rappelant mon propre deuil — un de ces moments où tu prends vraiment conscience que tu ne pourras plus jamais vivre ce genre d’instant avec ton père.
Je me suis retrouvée dans leur douleur silencieuse, ce sentiment d’isolement, mais aussi cette tendresse profonde envers ceux qui souffrent.
Ce lien entre Yelena et Bob m’a aussi frappée : une vraie solidarité entre âmes cabossées, qui apporte une humanité incroyable au film.
Et le final… Sans trop en dire, il m’a procuré cette sensation rare au cinéma : la douleur d’un personnage semblait résonner en moi, et, à cet instant, je me suis sentie moins seule. Le film parvient à créer une catharsis émotive que j’ai rarement ressentie, cette impression que l’empathie que l’on éprouve pour un personnage est si forte qu’elle devient presque universelle, touchant une corde intime en nous.
L’alchimie entre les membres du groupe est vraiment bien réalisée. On ressent une véritable cohésion, malgré leurs différences et leurs luttes personnelles, et cela se voit dans plusieurs scènes clés où ils s'entraident sans hésitation. Ce côté solidaire, même dans les moments les plus sombres, m’a particulièrement touchée.
Cela m’a rappelé l’importance de la solidarité et de la communauté, en particulier dans les moments où l’on se sent perdu. C’est un aspect fondamental du film qui m’a profondément marquée et qui lui donne une dimension plus humaine que ce à quoi on pourrait s’attendre dans un film de super-héros.
🎬 De l’action à l’émotion : quand la mise en scène sert les personnages
Les scènes d’action, fidèles à la tradition du MCU, sont impressionnantes et superbement chorégraphiées. Elles offrent leur lot d’intensité, notamment celles mettant en scène Bob/Sentry/Void, dont les pouvoirs sont exploités de façon spectaculaire.
Mais ce que j’ai réellement apprécié, c’est que l’action ne tombe jamais dans la gratuité : chaque affrontement a du sens. Chaque scène de combat vient nourrir la narration et approfondir la compréhension que nous avons des personnages, de leurs failles, de leurs doutes et de leurs colères enfouies.
La direction artistique est l’un des atouts majeurs du film. Les choix visuels ne sont jamais anodins : les tons sombres, la palette froide, les contrastes marqués traduisent immédiatement la gravité du récit. Cette esthétique appuie subtilement les thèmes abordés : solitude, rédemption, douleur silencieuse.
Les effets spéciaux sont maîtrisés, toujours au service de l’ambiance plutôt que du spectacle pur. Le travail sur la colorimétrie, par exemple, renforce cette impression d’un univers plus dur, plus brut, presque mélancolique.
La bande-son et le montage accompagnent cette atmosphère lourde avec justesse 🎵. La musique ne cherche pas à voler la vedette, mais à renforcer l’émotion, à souligner les non-dits. Le rythme du film alterne entre moments de tension et pauses introspectives, ces silences où les personnages se confrontent à leurs propres démons. C’est dans ces instants plus calmes que le film touche profondément, en laissant l’émotion affleurer sans artifice.
Les décors, souvent sombres, parfois quasi dystopiques, sont en parfaite harmonie avec le ton général du film. Les jeux d’ombre et de lumière dans certaines séquences intensifient la tension et permettent de faire ressortir l’intériorité des personnages. Cette cohérence entre fond et forme rend l’expérience visuelle à la fois immersive et émotionnellement marquante.
🌑 Une atmosphère sombre et nuancée : un ton et des thèmes profonds
Ce qui distingue Thunderbolts des autres productions du MCU, c’est sa plongée audacieuse dans les zones grises de la moralité. Là où les Avengers incarnent souvent une image presque idéalisée de héros, les Thunderbolts, eux, sont des personnages cabossés, marqués par un passé lourd et complexe. Ici, pas de héros parfaits, mais des anti-héros en quête de rédemption, de sens, et parfois simplement de survie intérieure — un vrai refresh du schéma classique du MCU.
Le film explore cette frontière floue entre le bien et le mal, tout en offrant un regard critique sur l’instrumentalisation des individus par les grandes puissances, notamment la CIA. Cette dynamique entre l’équipe et les autorités gouvernementales te rappelle que dans l’univers Marvel, comme dans la vraie vie, les héros peuvent aussi être des pions dans un jeu politique plus vaste. Ce n’est pas forcément une idée révolutionnaire, mais Thunderbolts l’aborde avec une maturité bienvenue, permettant une plongée plus profonde dans la psychologie des persos.
La mission centrale — une opération secrète menée dans l’ombre — devient un prétexte pour un voyage intérieur intense. Ces personnages ne cherchent pas à sauver le monde, mais à se sauver eux-mêmes, souvent de manière imparfaite et douloureuse. Cette inversion du classique schéma héroïque donne au film un ton plus sombre, plus introspectif, presque mélancolique, qui marque une évolution intéressante dans le MCU et ravira les fans en quête d’une narration plus complexe et nuancée.
C’est précisément ce ton qui m’a profondément touchée. Thunderbolts parle de solitude, de culpabilité, de rédemption, d’addictions, mais surtout de soutien. Toi, comme chaque membre de l’équipe, tu traînes tes blessures, tes doutes, tes regrets. Voir ces personnages vulnérables, parfois au bord de la rupture, réussir à créer des liens, à se tendre la main, ça m’a vraiment bouleversée. Le film m’a renvoyée à mes propres luttes : à ces moments où tu cherches désespérément un sens, un appui, un espoir.
Parmi les arcs les plus puissants, celui de Bob/Sentry/Void illustre à merveille cette dualité intérieure. Son combat entre lumière et obscurité, entre Sentry et The Void, symbolise parfaitement cette tension que toi, comme beaucoup d’entre nous, ressens entre ce que tu veux être et ce que tu crains de devenir. Ce personnage, avec sa force colossale et sa fragilité intérieure, est une métaphore de nos propres conflits internes. À travers lui, le film te pose une question profonde : qui es-tu vraiment quand ton pire ennemi vit en toi-même ?
Au final, Thunderbolts ne cherche pas à te flatter. Il te bouscule, il te questionne, il met en lumière les cicatrices que tu caches. Et c’est cette honnêteté brute, cette humanité à fleur de peau, qui en fait une œuvre à part dans l’univers Marvel.
Thunderbolts aborde, de façon parfois frontale, parfois plus suggérée, des thématiques lourdes comme la dépression, la solitude, le trauma et la culpabilité. Chaque membre de l’équipe porte en lui une faille profonde, un vide ou une douleur non résolue, et c’est dans cette exploration intérieure que le film puise toute sa force.
Yelena Belova : tu l’as sans doute remarqué, son comportement souvent ironique ou sarcastique cache une tristesse sourde. Depuis la perte de Natasha, sa sœur, et les traumatismes liés au programme des Black Widows (coucou le clin d’œil aux fans de Black Widow en 2021), elle vit avec un vide intérieur qu’elle peine à combler. Ce n’est pas juste de la mélancolie : c’est une forme de dépression, un poids invisible qu’elle traîne constamment. Elle évite de montrer sa vulnérabilité, mais elle donne tout, elle protège, notamment Bob, avec une tendresse désespérée qui m’a vraiment parlé. Cette façon de s’effacer pour mieux soutenir les autres, tu la connais peut-être aussi. Moi, en tout cas, ça m’a ramenée à ma propre manière de camoufler la douleur derrière l’humour, de tenir bon pour les autres, même quand tout vacille à l’intérieur.
Bob / Sentry / Void : Bob, c’est le cœur émotionnel du film, sans aucun doute. Si tu es fan de comics, tu sais que son personnage est l’un des plus complexes et tragiques de l’univers Marvel. Et dans Thunderbolts, son arc devient une métaphore limpide et bouleversante de la maladie mentale. La dualité entre Sentry, cet être lumineux, quasi divin, et The Void, incarnation purement destructrice, ne fonctionne pas seulement comme un effet narratif stylé. C’est une allégorie brute de la dépression. The Void, c’est cette voix noire qui t'isole, qui te sabote, qui te fait croire que tu es un danger pour ceux que tu aimes. Et Bob, lui, est figé dans cette peur de perdre le contrôle, incapable de demander de l’aide.
Ce qui m’a profondément touchée, c’est que les autres ne cherchent pas à éradiquer The Void. Ils ne rejettent pas Bob à cause de ce qu’il pourrait devenir. Au contraire, ils restent, ils lui tendent la main, même quand tout s’effondre. La scène où ils l’entourent, en plein chaos, c’est un moment d’une puissance émotionnelle rare dans le MCU. J’avais les larmes aux yeux, pas à cause de l’action, mais parce que ça disait une chose essentielle : on ne "guérit" pas la dépression comme on bat un super-vilain. Tu n’élimines pas le Void. Tu apprends à vivre avec lui, à ne pas t’y perdre. Et parfois, c’est juste la présence des autres, leur regard bienveillant, qui te permet de tenir. C’est une vérité douloureuse, mais aussi un message d’espoir immense.
Et franchement, voir le MCU oser un personnage aussi abîmé, ambivalent, et profondément humain, c’est tout simplement courageux.
Red Guardian : Alexei, c’est clairement la caricature du père soviétique old school, celui qui vit dans ses souvenirs comme d'autres vivent dans un musée rempli de gloire passée. Si tu l’as découvert dans Black Widow, tu sais déjà qu’il adore se raconter. Mais ici, c’est plus profond. Ce n’est pas juste un type nostalgique qui radote : c’est un homme paumé, qui ne sait plus à quoi il sert dans un monde qui a avancé sans lui. Son passé de super-soldat est devenu une armure vide, qu’il continue de porter parce qu’il ne sait pas faire autrement.
Tu ressens son besoin désespéré d’adrénaline, de reconnaissance… comme une addiction affective déguisée. Il a besoin d’exister aux yeux des autres, sinon il se dissout. Et son humour lourdaud, ses fanfaronnades, c’est juste une carapace pour masquer un profond mal-être. En vrai, Alexei est en pleine crise identitaire. Il ne le dit jamais, mais son corps, ses silences, son regard quand il croit que personne ne le voit… tout hurle un vide immense, une dépression bien planquée sous les punchlines.
Et franchement, quand tu regardes bien, il n’est pas juste là pour faire rire. Il est là pour te montrer ce que ça fait de vieillir dans l’ombre d’un mythe, de ne plus avoir de place définie. Et ça, c’est poignant.
🎬 Une scène post-générique riche en promesses
Comme souvent dans le MCU, Thunderbolts se conclut par deux scènes post-génériques. La première est un clin d’œil léger, presque anecdotique — un moment de répit, un souffle d’humour après la tension. Mais la deuxième, en revanche, est tout sauf anodine. C’est même l’une des scènes post-génériques les plus longues du MCU à ce jour… et elle marque un véritable tournant narratif.
La dynamique est tendue, et le simple échange autour du nom "Avengers" suffit à t’accrocher. Sam Wilson y affirme avec fermeté que ce titre appartient désormais à son équipe. Et ça, ça sent clairement les prémices d’un conflit moral et symbolique au sein même des figures héroïques. C’est plus qu’un désaccord : c’est une reconfiguration de l’héritage.
Et puis, visuellement, tu prends une claque : un vaisseau extra-dimensionnel surgit, probablement le POGO, orné du symbole emblématique des Fantastic Four. C’est bref, mais chargé de sens. Cette révélation annonce leur intégration imminente dans la continuité principale du MCU, sur Terre-616. Ce n’est pas juste un clin d’œil de fan-service : c’est une déclaration d’intention claire. Ce moment, presque solennel, ouvre la voie à une nouvelle ère.
Ce n’est plus simplement un teaser : c’est un pont vers l’avenir. Et avec Avengers: Doomsday attendu pour 2026, tu comprends que cette scène prépare les fondations d’une nouvelle dynamique d’équipe, d’un choc des générations, et même d’une crise des dimensions. En quelques minutes, le film redéfinit l’horizon narratif du MCU : audacieux, complexe, et profondément excitant.
🎭 Un pari audacieux ? Des héros qui portent leurs fêlures
Thunderbolts est, à mes yeux, bien plus qu’un simple film de super-héros. C’est une œuvre qui ose plonger dans les zones d’ombre de l’âme humaine, là où très peu de films du MCU ont vraiment osé s’aventurer jusqu’ici. Son ton plus grave, son ambiance mature, ses personnages cabossés, tout concourt à créer une expérience différente. Plus brute. Plus intime.
Si tu prends le temps de lire entre les lignes, tu découvriras un film presque thérapeutique, une œuvre qui te parle sans détour de culpabilité, de perte, de solitude… mais aussi de soutien, de lien, de cette lumière qu’on peut encore choisir de tendre même quand tout vacille.
Ce n’est pas une révolution en grande pompe, non. C’est un pas de côté, discret mais courageux, vers un MCU plus humain, plus fragile, plus vrai. Et franchement ? Ça fait un bien fou.
💥 Un film Marvel pas comme les autres
La richesse des thèmes abordés et les belles surprises qui t’attendent font de Thunderbolts un incontournable si tu es fan du MCU. Ce film marque, sans aucun doute, un tournant dans la saga Marvel. Oui, certains personnages sont un peu sous-exploités, mais ceux qui brillent – Yelena, Bob, Red Guardian – le font avec une force émotionnelle rare. Le film aborde sans détour des thématiques puissantes : la dépression, la solitude, la culpabilité, la quête de rédemption, mais aussi la solidarité, l’espoir, et ce besoin vital d’être compris – ou au moins, de ne pas être seul·e.
Pour moi, Thunderbolts est plus qu’une transition : c’est une véritable mue pour le MCU. La preuve qu’on peut mêler spectacle explosif et profondeur émotionnelle, qu’on peut parler de nos failles, de nos doutes, de nos tendresses – sans jamais perdre en puissance narrative. Moi, il m’a touchée. Parfois même remuée. Parce que je me suis reconnue. Dans Yelena, qui prend soin des autres pour ne pas sombrer. Dans Bob, incapable de se sauver seul. Dans ces silences, ces mains tendues qu’on n’est pas sûr·e qu’on saisira.
Thunderbolts m’a parlé. Et je pense sincèrement que c’est un film qui, au-delà des super-héros, te rappelle quelque chose de fondamental : la beauté de la solidarité humaine. Et avec ce que le MCU nous prépare… j’ai qu’une hâte : voir la suite.
C’est un film que je recommande à tous ceux et celles qui aiment les récits de super-héros, mais qui cherchent plus qu’un feu d’artifice visuel. Un film pour ceux qui veulent être touchés, qui veulent voir des personnages lutter, tomber, se relever – pas par la force brute, mais grâce aux autres. Parce qu’au fond, Thunderbolts nous rappelle une chose essentielle : même les plus brisé·e·s méritent d’être aimé·e·s. Et même les plus sombres peuvent trouver la lumière.
Thunderbolts m’a réconciliée avec les films de super-héros. Et, surtout, avec le MCU, qui m’avait un peu larguée depuis Endgame.
Alors voilà. Si tu es arrivé jusqu’ici, c’est sans doute que tu as vu le film… ou que tu ne craignais pas les spoilers. 😄
Quoi qu’il en soit, merci d’avoir lu jusqu’au bout. 💬
🌌 Et toi, tu l’as ressenti comment ?
Maintenant, c’est à ton tour :
👉 Qu’est-ce que toi, tu en as pensé ?
👉 Qu’est-ce qui t’a touché, ou peut-être déçu ?
👉 Quel personnage t’a le plus parlé ?
J’ai hâte de te lire. Parce qu’un film comme celui-là, ça se vit… mais ça se partage aussi. 💛
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