🔥 Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas – Pourquoi ce film est (déjà) un coup de cœur ?
- Lily Purple Cat
- 2 mai
- 17 min de lecture
Dernière mise à jour : 31 mai
Parmi les films à venir cette année, il y en a un qui, pour moi, sort complètement du lot et fait battre mon cœur plus fort que tous les autres : Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas. Après des années d’attente, Marvel Studios relance enfin cette équipe mythique avec un nouveau regard et une équipe totalement renouvelée.
Dès les premières images dévoilées, j’ai senti quelque chose d’unique, de différent. Un mélange de nostalgie, de nouveauté, et surtout… d’émotion. Il y a des films qui, dès leur annonce, parviennent à capter toute ton attention, qui te saisissent par le col et ne veulent plus te lâcher. Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas fait indéniablement partie de ceux-là. Il ne m’a pas seulement enthousiasmée par son concept : il a réveillé quelque chose de plus profond, de plus personnel. C’est clairement le film que j’attends le plus cette année, et je suis impatiente de découvrir comment il va prendre vie à l’écran.
Aujourd’hui, j’avais envie de partager avec toi pourquoi ce film m’emballe autant et pourquoi je pense qu’il pourrait bien devenir l’un des plus beaux chapitres du MCU.
1. Analyse des bandes-annonces :
a) Un univers visuel et une ambiance inattendus
Dès les premières secondes, la première chose qui saute aux yeux, c’est l’ambiance visuelle. On est très loin des codes classiques du MCU : ici, la lumière semble tamisée, presque vintage. Il y a une vraie atmosphère, entre exploration cosmique et huis clos émotionnel. Une impression de science-fiction mélancolique qui rappelle autant certains films à la vibe rétro-futuriste. Ici, tout semble plus feutré, plus mystérieux, presque hors du temps.
La bande-annonce privilégie le mystère, les silences et les regards, plutôt que l’action spectaculaire. Ce qui, à mes yeux, est déjà une promesse : celle d’un film qui veut raconter plus qu’une origin story. On devine un récit de transformation, de perte d’humanité… ou de redécouverte de soi.
Les couleurs jouent un rôle majeur : des tons chauds, parfois désaturés, qui rappellent les vieux comics ou certains films de science-fiction des années 60-70. La photographie semble avoir été pensée pour faire honneur à un monde où la science est aussi poétique que dangereuse. On y perçoit une touche "à l’ancienne", mais sans jamais tomber dans le kitsch. C’est un vrai travail artistique, et cette approche me rassure quant à la direction du film..
L’ambiance sonore, elle aussi, intrigue : pas de grosse musique orchestrale habituelle, mais un thème plus posé, presque nostalgique, laissant la place aux regards, aux silences et à l’étrangeté de ce monde encore inconnu. Le montage est sobre mais efficace : Marvel n’en dit pas trop, mais en dit suffisamment pour éveiller la curiosité.
Pour moi, c’est un choix audacieux qui colle parfaitement avec l’identité de Les Quatre Fantastiques.
J’ai toujours eu une affection pour ce genre de film où la science-fiction et les relations humaines se croisent, mais avec une touche de mélancolie. Ce n’est pas juste un film de super-héros classique avec des effets spéciaux, mais une réflexion profonde sur les liens humains, l’isolement et la quête de soi. Ce côté rétro-futuriste est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles ce film m’emballe autant. La direction artistique, les décors et les costumes semblent soigneusement pensés pour créer une atmosphère unique.
Bien que certaines personnes puissent trouver cette esthétique légèrement démodée ou kitsch, c’est justement ce qui me fascine. Cela me rappelle l’ambiance de Midnight Special (2016), où la science-fiction se marie à une quête intime, mais tellement captivante. C’est ce mélange entre le passé et l’avenir qui me plaît.
b) Les personnages
C’est évidemment l’un des points les plus scrutés : comment seront les Nouveaux Quatre Fantastiques ? À travers les images, on devine déjà des traits forts de leurs personnalités.
Reed Richards semble concentré, peut-être tourmenté.
Sue Storm dégage une grande intelligence et une force calme.
Ben Grimm, imposant, semble plus vulnérable qu’on ne l’imagine.
Et Johnny… Johnny Storm semble prêt à voler la vedette.
Je ne vais pas mentir, l'une des raisons pour lesquelles ce film me fait autant vibrer, c’est le choix du casting, et particulièrement Joseph Quinn dans le rôle de Johnny Storm.
Depuis que je l’ai vu dans Stranger Things, Sans un bruit : Jour 1 et Gladiator II, j’ai toujours été fascinée par son jeu, sa capacité à donner vie à des personnages profondément humains, même dans des contextes extraordinaires. Et c’est exactement ce que j’attends de lui pour ce rôle.
Je ne suis peut-être pas totalement objective, parce que Joseph Quinn est mon coup de cœur du moment. C’est, à mes yeux, une vraie révélation. Son regard, son jeu d’acteur, sa manière d’habiter ses rôles... tout en lui m’inspire confiance pour ce personnage complexe qu’est Johnny Storm. Ce n’est pas juste un beau gosse qui fait des blagues, c’est un jeune homme en feu, littéralement et émotionnellement. J’ai très envie de voir comment Joseph va apporter de la profondeur, de la sensibilité et même de la fragilité à ce rôle. Pour ma part, le choix de Joseph Quinn me paraît parfait. Il a ce petit quelque chose en plus, ce mélange de feu et de finesse, qui pourrait bien redéfinir Johnny Storm à l’écran.
J’avais aimé la version des années 2000, avec Chris Evans dans le rôle de Johnny. C’était fun, coloré, un peu kitsch parfois, mais j’en garde un bon souvenir.
Cela dit, avec le recul, je trouve qu’il n’y avait que deux personnages qui avaient réellement de la profondeur dans ces films : Victor Von Fatalis et surtout Ben Grimm (La Chose). Les autres manquaient un peu d’épaisseur, de nuances. C’est justement ce que j’espère voir corrigé dans cette nouvelle version : un vrai soin apporté à chaque membre de l’équipe, à leur humanité, à leurs fêlures, à leurs liens. Ici, j'ai l'impression que tout le monde va bénéficier d'un traitement plus nuancé, et que les relations entre eux ne seront pas superficielles. Ce n’est pas juste un film de super-héros avec des combats spectaculaires, mais une véritable exploration des personnages et de leurs dilemmes personnels.
Dans les Quatre Fantastiques de 2005, Chris Evans incarnait un Johnny Storm très "beau gosse", arrogant, avec un côté blagueur, mais finalement assez unidimensionnel. Si ce Johnny avait son charme, il manquait toutefois de profondeur émotionnelle.
Mais ce qui fait vraiment la différence dans cette nouvelle version, c’est que Joseph Quinn, quant à lui, semble apporter quelque chose de totalement différent. Plus qu’un simple personnage à la langue bien pendue, Johnny Storm incarné par Quinn pourrait être un homme en pleine réflexion intérieure, qui lutte contre ses propres démons tout en cherchant à trouver sa place parmi des personnages qui lui ressemblent moins. Il ne sera pas seulement un flambeau humain, mais quelqu’un qui brûle de l’intérieur, entre arrogance et vulnérabilité.
Là où Chris Evans apportait une dimension un peu trop légère au personnage, Joseph Quinn semble plus apte à montrer les tourments intérieurs de Johnny. Il pourrait se révéler être un personnage plus complexe, capable de naviguer entre l’humour, l’impertinence et des moments de fragilité qu’on n'attendrait pas d'un personnage aussi iconique. Johnny Storm sera, à mon avis, beaucoup plus "incarné", humain et, paradoxalement, plus "brûlant" dans ses contradictions.
Susan Storm : L’invisible, enfin visible ?
Souvent reléguée au rôle de "la femme de", "la sœur de", ou "la jolie blonde du groupe", Susan Storm mérite mieux. Et cette fois, elle semble bien décidée à prendre sa pleine place. Grâce à Vanessa Kirby, actrice reconnue pour son intensité et sa grâce, la Femme Invisible pourrait bien devenir le pilier émotionnel et intellectuel de l’équipe.
Sue est une femme forte, brillante, protectrice, souvent la voix de la raison dans le chaos. Son pouvoir d’invisibilité symbolise bien son rôle : elle est celle qui maintient tout en place, sans jamais être vue.
Kirby peut parfaitement capturer cette subtilité, entre puissance intérieure, douleur contenue et bienveillance féroce. On attend une Susan plus humaine, plus centrale, plus mature, une Sue qui ne se laisse pas effacer ni par ses partenaires, ni par le scénario.
Ben Grimm est sans doute le personnage le plus tragique et attendrissant des Quatre Fantastiques. Transformé en monstre de pierre, surnommé "La Chose", il cache sous sa carapace une immense sensibilité, une solitude poignante et un humour grinçant.
Le choix d’Ebon Moss-Bachrach est particulièrement inspiré. L’acteur excelle à incarner des personnages cabossés, drôles malgré eux, mais profondément humains.
Loin des clichés de brute épaisse, cette version semble vouloir creuser la douleur de Ben, ses regrets, sa loyauté, mais aussi son attachement profond à sa “famille” d’adoption. Avec Johnny, évidemment, mais aussi Sue et Reed.
Un choix de casting fort, qui pourrait faire de Ben la plus grande surprise émotionnelle du film.
Reed Richards est un génie, le cerveau le plus brillant de l’univers Marvel. Mais trop souvent, il a été représenté comme froid, distant, voire arrogant.
Avec Pedro Pascal dans le rôle, c’est une nouvelle dimension de Reed qui pourrait émerger : plus chaleureuse, plus tourmentée, plus humaine.
Connu pour ses rôles de protecteur charismatique (The Mandalorian, The Last of Us), Pedro Pascal apporte une profondeur émotionnelle immédiate. Son regard fatigué mais doux, sa voix posée, sa capacité à transmettre des doutes derrière une posture solide sont autant d’atouts pour revisiter Reed sous un jour plus nuancé.
Pas un surhomme parfait, mais un homme qui doute, qui aime, qui veut bien faire mais se trompe parfois. Un leader faillible, mais sincère.
Ce choix casse les codes des précédentes versions trop “professorales” et donne au personnage un vrai potentiel dramatique.
Reed pourrait enfin devenir le cœur battant de l’équipe et pas seulement son cerveau.
Reed Richards prend une nouvelle dimension : plus humaine, plus tourmentée, plus proche. Pascal sait incarner les protecteurs imparfaits, ceux qui doutent, qui aiment maladroitement. Son Reed pourrait bien être le leader faillible mais sincère dont l’équipe a besoin.
Et ce qui m’intrigue le plus, c’est la relation entre Johnny et Ben. Cette bromance entre feu et pierre, entre le "cool" et l’imposant, est un pilier des Quatre Fantastiques, mais elle est souvent éclipsée par l’action.Si le film parvient à capter leur dynamique, entre chamailleries et affection sincère, ce sera une grande réussite.L’alchimie entre les acteurs sera donc cruciale, et la bande-annonce nous offre quelques regards et interactions prometteuses, sans trop en révéler.
Dans la version de 2005, même si cette relation était présente, elle n’était pas aussi développée.Ben Grimm, interprété par Michael Chiklis, était plus souvent vu comme le personnage tragique, tandis que Johnny Storm était l'élément "fun" de l’équipe.La dynamique entre eux était certes là, mais assez superficielle.
Ici, je crois qu’il y a un potentiel énorme pour que cette relation devienne beaucoup plus nuancée et émotionnelle.
Les scènes entre Johnny et Ben dans les bandes-annonces suggèrent déjà une tension palpable, mais aussi un véritable lien de fraternité.
Le personnage de Ben Grimm, avec ses dilemmes internes liés à son apparence et ses pouvoirs, pourrait se voir offrir une profondeur inédite, rendant ses échanges avec Johnny d’autant plus puissants.
Ces deux personnages sont appelés à s’opposer, mais aussi à se comprendre, à s’apporter des forces et des faiblesses, et cette alchimie pourrait être un des éléments les plus émouvants du film.
Le contraste entre Johnny et Ben est fondamental pour comprendre ce que signifie être une équipe, ou plutôt une famille.
En résumé :
L’un des éléments les plus prometteurs de cette version est son casting, qui semble mieux coller aux personnalités et aux dynamiques des personnages originaux créés par Stan Lee et Jack Kirby.
Joseph Quinn en Johnny Storm (la Torche Humaine) :
Il apporte une profondeur émotionnelle nouvelle au personnage. Contrairement à la version très flashy et provocatrice de Chris Evans, qui était charismatique et drôle, mais surtout une caricature du "bad boy" frimeur avec peu de profondeur, très centrée sur son ego, Joseph Quinn semble offrir une lecture plus sensible, plus tourmentée.
Son Johnny n’est pas qu’un séducteur ou un frimeur, mais un jeune homme en quête d’équilibre, tiraillé entre son pouvoir destructeur et son besoin d’amour fraternel avec une vraie sensibilité.
Ce Johnny semble porter en lui plus de douleurs et de contradictions, dans certains arcs des comics où Johnny doute, aime fort et cherche sa place.
Cette approche s’annonce bien plus fidèle au Johnny des comics, souvent en lutte contre ses émotions.
Comme le dit si bien Sue dans la bande-annonce, « Johnny, c’est Johnny ».
Vanessa Kirby en Sue Storm :
Connue pour sa justesse dramatique, elle promet une Susan plus mature, plus centrale.
Loin de la Sue de Jessica Alba, parfois réduite à un rôle décoratif et sans réelle autorité, Vanessa Kirby incarne une Sue Storm plus intellectuelle, plus posée, avec une prestance naturelle.
C’est une figure centrale de l’équipe comme dans les comics, pas seulement "la petite amie de Reed".
Cette version semble plus proche de la scientifique déterminée et protectrice des comics.
Pedro Pascal en Reed Richards :
Le choix peut surprendre, mais son expérience dans des rôles complexes peut donner une gravité réelle à Mister Fantastic.
Pedro Pascal est un acteur charismatique, capable de jouer la sagesse, la fragilité et l’intelligence.
Moins rigide que la version d’Ioan Gruffudd qui proposait un Reed trop lisse, manquant de charisme et de complexité.
Pedro Pascal pourrait explorer un Reed plus humain, tiraillé entre sa froide logique et son attachement à sa famille.
Son Reed pourrait bien être le premier à vraiment refléter le génie torturé, paternaliste mais imparfait des comics.
Ebon Moss-Bachrach en Ben Grimm (la Chose) :
Le casting le plus audacieux, peut-être.
Connu pour son jeu brut et sensible, il incarne parfaitement le paradoxe de Ben : un cœur tendre prisonnier d’un corps monstrueux.
Un retour aux racines du personnage, loin de la version plus comique de Michael Chiklis.
Il apportait un peu de cœur à la Chose, mais souffrait d’un costume rigide.
Ebon Moss-Bachrach a cette capacité à exprimer la douleur, la tendresse et la colère sans en faire trop.
Son Ben s’annonce plus brut, plus touchant, fidèle au “monstre au cœur d’or” des comics.
Ce qu’on note surtout, c’est l’alchimie promise entre les acteurs, une vraie dynamique de famille qui semble au cœur du projet.
Ce n’est plus un simple groupe de super-héros, mais une cellule unie par l’épreuve, la tendresse et parfois les tensions.
Ce qui différencie les Quatre Fantastiques des autres équipes Marvel, c’est qu’ils ne sont pas un groupe, mais une famille.
C’est cette chaleur humaine, trop souvent oubliée dans les précédentes adaptations, qui pourrait bien faire toute la différence.
Bien sûr, tout le monde ne partagera pas forcément mon enthousiasme, et certains pourront remettre en question certains choix de casting.g.
c) Le ton du film
Là encore, surprise agréable. Le ton semble plus posé, plus introspectif que d’autres productions Marvel. On sent une volonté de construire une véritable origin story, ancrée dans la science et les émotions. Il ne s’agit pas simplement d’avoir des super-pouvoirs, mais de comprendre ce que cela implique : pour soi, pour ses proches, pour le monde.
On devine aussi que le film pourrait osciller entre merveille scientifique et danger existentiel. Il y a quelque chose d’élégant dans ce mélange de découverte et de peur. Là où les versions précédentes peinaient à équilibrer action et émotion, Premiers Pas semble placer les relations humaines au cœur du récit. La fraternité entre Johnny et Sue, l’amitié indéfectible entre Ben et Reed, ou encore la solitude de chacun face à ses pouvoirs, seront explorées avec plus de maturité, je l’espère.
d) Les costumes
L’un des éléments les plus marquants des bandes-annonces est sans doute le design des costumes.Les fans de longue date des comics auront immédiatement reconnu l’hommage assumé aux tenues classiques des Quatre Fantastiques : combinaisons bleu et blanche, col haut, et le fameux "4" blanc bien visible sur la poitrine.
Le choix de matériaux mats, presque textiles, ancre le tout dans une esthétique à la fois rétro et crédible scientifiquement, loin du cuir brillant ou des effets trop modernes.Ce style évoque directement les illustrations de Jack Kirby et l’âge d’or de Marvel, tout en leur donnant une dimension plus poétique et artisanale.
Ce choix visuel renforce l’identité du film, qui semble se situer dans une ambiance suspendue dans le temps, entre technologie rétro, science-fiction old school et ton plus intime.Les costumes traduisent à eux seuls cette intention : ils racontent une histoire, celle d’un quatuor de scientifiques et d’explorateurs, pas de super-héros ultra-marketés.Un vrai retour aux sources, avec un amour évident pour le matériau d’origine.
Au-delà de l’unité d’ensemble, chaque costume semble avoir été subtilement adapté à la personnalité et aux capacités de chaque membre des Quatre Fantastiques.
Reed Richards (Mister Fantastic) :
Le costume de Reed est le plus sobre et fonctionnel.
Il reflète sa nature pragmatique, rationnelle et scientifique.
Sa combinaison est plus structurée, avec des lignes nettes qui accentuent la verticalité de sa silhouette, comme pour évoquer ses capacités d’étirement.
Ce choix donne à Reed une allure à la fois sérieuse et élégante, à mi-chemin entre l’ingénieur et le professeur, en cohérence avec son rôle de leader intellectuel du groupe.
Sue Storm (La Femme Invisible) :
Sue porte une version légèrement modifiée de son costume, plus cintrée, qui souligne son indépendance et sa force intérieure.
Ce subtil décalage lui donne aussi une élégance naturelle, évoquant à la fois son pouvoir de se rendre invisible et son rôle d’ancre émotionnelle de l’équipe.
Rien de sexualisé ici : juste une femme puissante, moderne et respectée.
Johnny Storm (La Torche Humaine) :
Johnny affiche un look un peu plus audacieux, avec des détails plus marqués sur les bras et les épaules, peut-être pour symboliser l’énergie contenue de ses pouvoirs flamboyants.
Son costume est légèrement plus moulant et souple, pour lui offrir une liberté de mouvement totale.
Et porté par Joseph Quinn, l’effet est tout simplement magnétique.
Ben Grimm (La Chose) :
Contrairement à certaines versions passées où Ben se contentait d’un simple short ou pantalon, Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas semble lui offrir enfin une tenue complète, pensée avec soin pour conjuguer praticité, respect et dignité.
Ce choix, qui lui donne un vrai costume et non un simple accessoire pour cacher son corps, est profondément symbolique :
il montre que Ben est à part entière un membre de l’équipe, et pas juste un monstre qu’on tolère.
Le film semble ainsi vouloir redonner à Ben la place qu’il mérite, en tant que cœur battant de l’équipe, brut, loyal, et terriblement touchant derrière sa carapace de pierre.
e) Ce que la bande-annonce ne montre pas (et c’est tant mieux)
C’est un point que j’ai particulièrement apprécié : on ne nous dévoile pas tout.
Pas de révélation majeure sur le grand méchant ni sur le personnage en lui-même.
On sait que c’est Galactus, mais on ignore tout de ses véritables intentions.
Marvel semble vouloir nous surprendre, et j’aime cette retenue.
Ça laisse place à l’imaginaire, à l’anticipation, à cette excitation qu’on ressent quand on ne sait pas encore ce qui nous attend.
Et ça laisse place à de nombreuses théories de la part des fans.
Comparé à la version de 2005, qui privilégiait des scènes d’action tapageuses, un ton plus léger, peu de nuances émotionnelles, et n’explorait pas assez la dynamique familiale ni les dilemmes moraux de l’équipe, Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas semble s’éloigner de cette recette classique pour embrasser quelque chose de plus poétique et introspectif.
Le film semble davantage axé sur la dimension humaine des personnages, sur la quête de leur propre identité face à l’immensité de leurs pouvoirs.L’équipe n’est pas juste un groupe de super-héros, mais une famille, avec ses tensions, ses blessures, ses rires et ses sacrifices.Ce retour à l’essence même de ce qu’ils sont pourrait bien faire la différence.Le MCU, avec ses personnages souvent plus « larges que nature », semble ici proposer une exploration plus nuancée de ce que signifie être un héros dans un monde où les pouvoirs ne sont qu’une facette de ce qui fait de nous ce que nous sommes.Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas semble se présenter comme une œuvre à part, plus poétique, plus mélancolique, plus intime.
2. Pourquoi ce film m’emballe autant :
Comme je l’ai déjà dit plus haut, c’est clairement le film que j’attends le plus cette année.
J’ai rarement été aussi curieuse de découvrir une nouvelle version d’une équipe super-héroïque. Il y a quelque chose dans cette bande-annonce qui m’a immédiatement happée : une ambiance rétro, une esthétique travaillée, et surtout un ton qui semble se détacher du reste du MCU, plus intimiste, plus centré sur les relations humaines et les mystères scientifiques.
Et le casting, que dire !
C’est sans doute l’un des plus prometteurs annoncés récemment.
Je reconnais qu’à l’annonce des choix d’acteurs, je n’étais pas emballée par Vanessa Kirby, mais une fois que j’ai vu son personnage dans la bande-annonce, j’ai été séduite.
Comme on dit, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Le simple fait de voir ces acteurs réunis dans les costumes des Quatre Fantastiques me donne déjà envie de les suivre dans cette aventure.
Et puis les costumes, ils sont sublimes.
Je vous avoue, s’ils sortent un pull comme les costumes, il faut que je me le procure directement. ^^
J’ai hâte de découvrir comment leurs personnages seront développés, et en particulier la dynamique entre Ben et Johnny, deux figures aussi opposées que complémentaires.
Si cette relation est bien écrite, elle pourrait apporter une profondeur très touchante à l’histoire.
Visuellement, je suis conquise.
La colorimétrie, les décors, les costumes… Tout me donne l’impression que Marvel a enfin trouvé le ton juste pour cette équipe mythique. J’ai vu tellement de films de super-héros, mais je crois que jamais un film ne m’a autant emballée dès ses premières images.
Cette esthétique rétro-futuriste m’enthousiasme particulièrement. Elle sonne comme un retour aux sources du genre, là où l’on ne mise pas uniquement sur les effets spéciaux clinquants, mais sur une atmosphère immersive et une direction artistique qui réussit à marquer une époque tout en la réinventant. J’adore ce subtil mélange entre science-fiction et dilemmes humains. J’ai hâte de découvrir comment ce film va prendre la relève d’un genre souvent trop axé sur le spectacle et insuffisamment sur le cœur des personnages.
Il y a une vraie identité visuelle, une promesse d’univers cohérent et immersif : une inspiration 60’s, des couleurs pastel, des décors minimalistes, et ce goût assumé pour le mystère scientifique et le voyage cosmique. On sent une réelle volonté de se démarquer du reste du MCU, souvent noyé dans une uniformité étouffante. Ici, c’est la famille qui est au centre du récit, pas l’action à outrance. Et ça, ça change tout.
🎬 Conclusion : Une vraie chance de réussir ?
Ce que j’attends de Les Quatre Fantastiques : Premiers Pas, ce n’est pas seulement un bon film de super-héros. C’est avant tout une aventure humaine, une histoire de liens, de transformations et de découvertes. J’ai envie d’être surprise, touchée, émerveillée. J’ai envie de voir des personnages qu’on aime, qu’on comprend, avec des relations sincères et des émotions brutes.
Si le film tient ses promesses, il pourrait bien devenir une œuvre à part dans l’univers Marvel : plus poétique, plus mélancolique, plus humaine. La bande-annonce laisse entrevoir un film qui, à sa manière, pourrait réconcilier les sceptiques — moi la première — avec les films de super-héros. En mêlant science-fiction, introspection et esthétique rétro-futuriste, il semble réinventer les classiques tout en offrant une expérience plus humaine et émotive que ce à quoi nous sommes habitués.
C’est ce mélange de visuels magnifiques, de personnages complexes et de liens sincères qui, pour moi, fait de ce film un rendez-vous à ne pas manquer.
Alors oui, j’ai mis la barre haut. Et j’assume. Parce qu’il arrive parfois qu’on ressente un film avant même de l’avoir vu. Et celui-là, je le ressens très fort. Parfois, il faut juste se laisser emporter par l’espoir et la promesse de quelque chose d’exceptionnel.
Ah, et un autre film que j’attends aussi avec impatience, c’est Thunderbolts je devrais aller le voir dimanche. Je te dirai ce que j’en pense après.
Et toi, qu’en penses-tu ?
Tu es aussi impatient·e de découvrir cette nouvelle vision des Quatre Fantastiques ?
Partage tes attentes, tes théories, tes impressions dans les commentaires, j’ai vraiment hâte de te lire !
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